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  • Emy

Mon arrivée chaotique en Norvège

Dernière mise à jour : 21 mars 2020

Le jour J. Le premier voyage seule à l’étranger. A peine ai-je posé le pied en terre inconnue que l’Aventure m’accueille d’une grande claque dans le dos !


Après 1 heure de retard, mon avion décolle enfin au dessus de Paris à 21h30. La vue est magique. Maintenant, je ne peux plus reculer et je souris toute seule en collant mon nez au hublot… 

En arrivant à l’aéroport l’Oslo, je vais faire la queue pour récupérer mon bagage en soute. Après avoir joyeusement regardé toutes les valises passer et repasser, j’ai dû finir par admettre que la mienne n’était pas là. Pas de panique, en observant les autres passagers et les agents, j’ai compris qu’elle était ailleurs avec les bagages spéciaux…


Mon sac à mule retrouvé, je file demander à l’accueil s’il reste encore des bus pour rejoindre les villages alentours, puisque les horaires et numéros de bus que j’avais soigneusement notés au préalable dans mon petit carnet n’étaient plus bons à cause du retard (minuit passé…). La dame m’indique que oui : je vais donc acheter mon ticket en sortant fièrement mon billet de 50 NOK (couronne norvégienne).  Je vais attendre le bus dehors. OMG il doit faire 5 degrés.



À 00h25, je monte dans le bus, je valide mon ticket et dans un soupçon d’incertitude, je demande au chauffeur « Are you going to Jessheim? »

Il me répond « Oh no, I’m going in the opposite direction, and I’m the last bus« . Shit. Me voilà donc dans le dernier bus quittant l’aéroport d’Oslo dans le sens opposé à ma destination, à minuit et demi par un froid de canard, avec un anglais approximatif et n’ayant aucune idée de la manière dont je vais pouvoir rejoindre mon hôte du soir. Sans compter que ma carte SIM ne fonctionne pas ici, donc pas moyen de le contacter…


C’est à ce moment précis que je me suis dis « Pour une première aventure ça commence bien »!


Après 5 bonnes minutes de conversation et voyant mon air décontenancé, le driver me propose une solution : je reste dans le bus jusqu’à la fin de son service vers 1 heure du matin, puis après avoir parqué le bus nous prendrons sa voiture personnelle. Ma destination est « sur sa route » comme il dit, ça ne le dérange donc pas de m’y déposer.

Mon instinct a alors pris le relais, pour me dire « OK c’est bon, le mec a l’air sincère et de toute façon on a aucune autre solution ». Soit !

« […] je suis aux aguets du moindre signe louche, prête à me détacher et sauter en marche »

Dans la voiture, je veille à ce que ma porte ne soit pas verrouillée et je suis aux aguets du moindre signe louche, prête à me détachée et sauter en marche (c’est dingue comme l’adrénaline vous transforme en James Bond)… Je pose des questions pour faire parler ce monsieur et tester la faille du psychopathe potentiel, mais après quelques minutes je me rends compte que c’est un homme très sympa et simplement serviable qui me rend le plus grand service du monde à ce moment.

Comble de la gentillesse, il me prête son téléphone pour que je puisse appeler mon hôte et le prévenir de la raison de mon retard et que je suis bien en train d’arriver !

Arrivée à destination à Jessheim à 01h45 du matin (village pas loin d’Oslo), je remercie sincèrement cet homme sans qui j’aurai été dans une galère innommable, avant de rejoindre mon couchsurfeur et sa compagne qui m’offrent leur canapé pour la nuit et qui m’ont patiemment attendu avant d’aller se coucher.


Moralité de l’histoire



Le voyage nous apprend à faire confiance aux autres, à son sixième sens et à être reconnaissant de l’aide qui nous vient au moment où on en a besoin. Appelez ça le Karma, la Loi d’Attraction, la Bonne étoile ou juste le hasard.. En tout cas, l’aventure avait bel et bien commencé !






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